Un couple, au rendez vous médical les yeux rivés sur le petit écran, observant leur futur enfant. A cette époque, personne ne le savait encore mais l'avenir de ce couple, était tout bêtement entre les mains du beau fœtus. Susan, mariée depuis six ans à son mari a toujours été jugée quasi-stérile et si ces chances d'avoir un enfant étaient égales à celle d'un sans abri gagnant au loto, elle tomba enceinte assez tardivement aux yeux de sa belle famille. La seule préoccupation a toujours été celle d'avoir à nouveau un petit dans la famille, un garçon. Un héritier. Sauver la peau du couple, et sauver la fortune familiale, c'est un 12 février au petit matin que le petit apparu, à NewCastle. Famille aisée, famille heureuse, mais famille corrompue c'est dans cet environnement que le beau Ayden grandit. Son père travaillait beaucoup, et sa mère voyageait beaucoup, seule sa grand-mère et son grand-père étaient là pour lui. Vous l'aurez compris l'attention des parents avaient beau être exceptionnelle, leur présence n'en était pas du tout de même. Sa mère voyageait beaucoup et son père lui traversait les États Unis tous les trois mois pour s'occuper de ses hôtels. Vers ses douze ans, il décida d'aller s'installer chez ses grands parents. Ou du moins pour les vacances et les week end. Le reste du temps, il était dans un pensionnat, et ce jusqu'à ces quatorze ans. Jusqu'à ce que la période cruciale de l'adolescence s'installe. Vous savez cette période où la vie prend tout son sens, la période où vos sens revivent et ce, pleinement et surtout la période où l'on croit tout connaitre et tout comprendre. A cette époque il fit une croix sur l'internat, il quitta la banlieue pour la ville, et pour la villa de ses parents. « Tu vois tout ça ? Un jour sa t'appartiendra. » Voilà ce que lui disait ses parents. Un quotidien de millionnaires, entourés de personnes de confiance, c'est là que le rêve surpassa la réalité. Il apprit à se faire à cette vie de luxe, dans un sens, il avait de la chance.... Il avait de belles voitures, allait dans les meilleures écoles possibles, avait des tas de filles à ses pieds... Mais toujours pas de parents. Vous voyez le genre nan ?.